La traite des êtres humains, un business juteux
Patricia Keimeul
Administratrice FAML
4/3/2022
On croyait révolu le temps de l’esclavage, le temps où l’on s’achetait des noirs pour les faire travailler dans les plantations de coton – un exemple parmi beaucoup d’autres – sans qu’aucun droit ne leur soit accordé, sans aucune protection sociale, traités comme des animaux ou même pire, trimant sous les coups de fouet de contremaîtres souvent violents, victimes de privations diverses, repos, nourriture, les femmes soumises aux caprices sexuels des patrons, …
On le croyait révolu et, même s’il a pris d’autres formes, plus modernes, il est toujours là, plus tenace que jamais, prenant des formes toujours plus subtiles et plus insidieuses.
On l’espérait révolue l’époque de la traite des êtres humains, force est de constater qu’il n’en est rien.
Des millions de femmes, d’hommes et d’enfants en sont victimes chaque année et ce, dans toutes les régions du monde. Leur seul tort, certains cherchent une vie meilleure, d’autres fuient la guerre ou sont tombés dans la précarité, …
Tous ces malheureux sont utilisés, contre leur volonté, à des fins diverses que ce soit le travail forcé aussi bien dans l’industrie que dans l’agriculture ou dans la confection, que ce soit la prostitution non consentie, le prélèvement d’organes, le mariage forcé,…